Remerciements
25 Septembre 2010, Hangar aux manœuvres, Citadelle de Besançon.
Je ne vais pas faire un long discours parce que je suis très ému. Je veux simplement témoigner que dans ma jeune carrière d’artiste, j’ai déjà eu l’occasion de travailler avec des chefs d’entreprise qui m’aidaient en me donnant des matériaux. Quand j’ai rencontré Denis Schnœbelen, le président directeur général de Mantion S.A., il y a un an, j’ai senti que j’avais à faire à une personnalité exceptionnelle, capable de s’investir et d’investir son entreprise de façon exemplaire en mettant à disposition non seulement des matériaux mais aussi une équipe technique compétente depuis la conception jusqu’à la fabrication.
Et c’est la raison pour laquelle, à mon tour, je n’ai pas hésité une seule seconde à m’investir entièrement dans ce projet.
Alors, vous me direz ce que vous en pensez tout-à-l’heure, à 18 heures, dans la cour du Palais Granvelle, mais j’entends déjà des personnes qui pensent que je suis fou d’avoir tant investi de temps et d’énergie… sans en avoir véritablement mesuré toutes les conséquences…
L’avenir me dira si j’ai eu tort ou raison mais il y a au moins une chose dont je suis sûr : chaque pas dans les chaussures à bouts renforcés, chaque poignée de mains même noires de graisse, chaque échange amical, chaque geste technique a une incidence sur la qualité artistique de l’œuvre mais aussi sur la force et la valeur de l’engagement, en général.
Pour tout cela, je tiens à remercier ici chaleureusement Corinne Lapp-Dahoui et autour d’elle toute la formidable équipe du Pavé Dans La Mare qui me soutient depuis mon arrivée en Franche-Comté en 1997 mais aussi Denis Schnœbelen pour m’avoir ouvert les portes de son entreprise avec autant de générosité.
Je voudrais saluer aussi bien sûr l’ami Didier Remondy, le responsable technique de mon projet chez Mantion, Slavo et Lionel Collin du bureau d’étude et qui ont conçu le système permettant aux panneaux de coulisser à angle droit, les deux Julien, soudeurs, dont l’un, Julien Sabarit, aujourd’hui malheureusement décédé, s’était particulièrement investi dans le projet et Antoine, technicien de production chez Formatol.
Je veux aussi remercier bien entendu toute l’équipe du montage dans la cour du palais Granvelle ; Cécile Sigonney, Fabien Guillermon, Arthur Babel, Valentin Amand et Adrien Melchior-Durand, tous bénévoles, étudiants en école d’art, dont certains ont donné de leurs vacances pour m’aider dans l’usine en plein mois d’août.
Merci aussi à Emmanuel Guigon, directeur des musées de Besançon, d’avoir accepté d’accueillir Dédale dans la superbe cour du Palais Granvelle.
Merci à Thomas Charenton et son équipe du Musée du temps.
Merci à Colette Garraud, historienne d’art, de s’être déplacée jusque dans l’usine pour rencontrer les ouvriers et écrire son texte dans le catalogue.
Enfin, merci à Laurent Devèze, directeur de l’Ecole régionale des beaux-arts d’avoir accepté d’accueillir Dédale une fois la sculpture démontée.