vingt deux

Le démontage s’est fait sans trop de problème même si psychologiquement, j’ai encore du mal à me dire que quelque chose est fini. Et qu’il faut repartir sur un nouveau chemin, recommencer autre chose, autrement.

La rencontre avec Lisbeth : un moment fort en émotion, qui m’ouvrira peut-être des perspectives nouvelles. Cette expérience confirme que mes sculptures sont des matières et des espaces à pratiquer. Lorsqu’il y a un travail qui sort du flot quotidien, l’œuvre prend une existence singulière, elle est transfigurée.

Je garde aussi gravés quelque part le souvenir de tous ces visages d’enfants, leurs yeux enflammés, survoltés presque à l’idée que je puisse les empêcher de réaliser LEUR labyrinthe.

Si cette œuvre a réussi quelque chose, c’est d’avoir fait de l’endroit où elle était située une vraie place publique, animée, joyeuse, vivante, un lieu où se retrouver pour partager avec d’autres connus ou inconnus quelques instants de vie.