cinq
3 février. Je n’arrive pas à traiter en gravure la photographie du très beau relief romain qui montre Icare et Dédale entrain de façonner les ailes pour lui et son fils. J’aimerais pourtant tellement le reproduire sur le panneau central.
Nouveau dessin pour le circuit des panneaux coulissants qui ressemble plus à un escargot, c’est-à-dire à une forme hélicoïdale. Je m’accroche à l’image «rentrer dans sa coquille» en rassemblant bord-à-bord tous les panneaux jusqu’au centre de la sculpture. Lionel craint que, si l’on opte pour cette façon de faire, les découpes du faux-plancher de sécurité ne soient très délicates. Mais j’insiste. Corinne dit à Denis qu’il faut m’arrêter. Je suis enfin heureux et soulagé des nouvelles proportions. Grâce à l’inspiration de Fibonacci, Dédale s’inscrit maintenant parfaitement et comme par magie, au centre de la cour du palais Granvelle.
Quand j’installe la nouvelle maquette, la neige tombe tellement.