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Je parcours les bâtiments de l’entreprise avec Lionel qui veut me montrer les joints pare-choc en caoutchouc pour éviter les pincements de doigts entre deux panneaux coulissants. En déambulant dans tous les bâtiments, je retrouve quelques ouvriers dont j’avais croisé le regard au moment des bons vœux le 4 janvier, lorsque Denis a arrêté l’usine pour présenter le projet à tous les employés. Alors que j’accompagne Lionel dans l’un des seuls hangars que je n’avais encore jamais visité, je reconnais peut-être la seule fille travaillant dans les ateliers et dont la blondeur m’avait sauté aux yeux parmi tous les garçons bleus foncés.

J’ai acheté un logiciel spécial pour vectoriser la magnifique reproduction de Dédale et Icare sur les deux panneaux du cœur, c’est-à-dire les premiers en partant du milieu. Cette image est tellement belle et je m’en sens tellement proche.

Des portes immenses et lourdes ferment les hangars où sont abrités les planeurs mais non je déraille ce sont des fabriques de systèmes coulissants. La meilleure preuve est qu’il y a des portes coulissantes à chaque coin de couloir! Toujours la même angoisse face à la porte coulissante du bureau du Lionel: Capteur? Interrupteur? où faut-il appuyer pour manœuvrer cette maudite porte vitrée derrière laquelle Lionel m’attend avec son flegme habituel tandis que Denis me chante les louanges des portes des palais de Dubaï équipées de systèmes automatisés produits par Mantion.

Après Corinne, Laura, Annette et François, voici Christian: bientôt toute l’équipe du Pavé a vent de mon projet (à chaque nouvel atterrissage chez Mantion, ce sont les mêmes cris de stupeur!).